dimanche 1 octobre 2017

SPARKS, un groupe pas comme les autres

Ce dimanche 1er octobre, Sparks, duo californien, crée en 1972, composé des frères Ron et Russel Mael était de passage dans la capitale dans le cadre d'une tournée mondiale destinée à présenter leur dernier album en date paru en septembre "Hippopotamus", 24ème à ce jour.
Groupe inclassable s'il en est, dont la créativite n'a jamais été en baisse et n'est plus à démontrer.
Organisé à la Gaité Lyrique dans le 3ème arrondissement, ce concert dernière date européenne était bien sûr complet, le groupe étant suivi par de fervents adeptes de leur musique aux facettes glam rock, pop, new wave et autres.

Ayant convaincue mon amie Muriel de m'accompagner, j'avais donc pris deux places dès la mise en vente.

Ouverture des portes à 19 heures 30. Nous nous installons devant la scène sur la droite. Pour patienter les haut parleurs diffusent des chansons italiennes, étonnant, mais pas avec Sparks.
Il est 20 heures 10 lorsque qu'entre sur scène Mister Goodnite, de son nom Tyler Parkford que nous retrouverons un peu plus tard derrière les claviers avec Sparks.

Vêtu d'un costume pied de poule des plus désuet, un bouquet de roses à la main, il enclenche une platine tourne disque sur laquelle se trouve un 33 tours qui va lui servir de bande sonore. Sur des mélodies d'une autre époque celle des Crooners, il laisse sans doute libre cours à sa passion.
Il ne nous laissera pas un souvenir impérissable c'est le moins que l'on puisse dire, gentillet est le mot qui convient.

Il faudra attendre 21 heures pour voir arriver sur scène les cinq musiciens accompagnant le duo californien, tous vêtus d'un tricot marin. à la batterie  Steven Nistor (Daniel Lanois, Sparklehorse), à la basse Zach Dawes ( Mini Mansions), à la guitare Evan Weiss (Junk) et Michael Shuman (Queens of the Stone Age, Mini Mansion) et Tyler Parkford (Mini Mansion) aux claviers.
Russel et Ron Mael les suivent dans la foulée.

Le ton du set est donné d'entrée, il sera énergique avec pour ouvrir la soirée "'What the Hell Is It This Time?' premier extrait de leur dernier album. 
Russel se démène comme un beau diable, Ron comme à son habitude est figé derrière son clavier.

Ils enchaîneront avec deux titres d'un de leurs meilleurs albums selon moi "Propaganda", "Propaganda" et "At Home, At Work, At Play".
Viennent ensuite un titre de 2008, "Good Morning" et une superbe composition disco de 1984 "When do I get my way".

Russel s'adresse ensuite à l'assistance et introduit un court titre "Problably nothing". Russel est en forme, la voix est là, Ron est toujours aussi impassible et figé derrière son clavier. Quel  contraste !

Retour au dernier opus avec "Missionary position" et "Hippotamus"qui a donné son titre à l'album. Les Sparks sont les Sparks et osent tout dans leurs textes.

C'est l'heure de "When I am with you" un de leur très grand succès.
La salle est ravie, composée d'un public de vrais fans.

Titre suivant "Dickaround" de 2006. Retour à "Hippopotamus avec "Scandinavian design" et "Edith Piaf (Said It Better Than Me)" autre excellent titre de ce même opus.

"Never Turn Your Back on Mother Earth" excellent morceau issu de "Propaganda", titre repris en son temps par Depeche Mode.

Le duo nous montre une fois de plus qu'il n'a rien perdu de sa verve avec "I wish you were fun", encore un extrait de leur dernière production, cet album ne contient que du bon, rien à jeter.

"My Baby's Taking Me Home" précède deux incontournables. 
Tout d'abord "The Number One Song in Heaven" titre sur lequel Ron quitte son clavier, enlève sa veste qu'il plie et dépose sur celui-ci et vient se placer au milieu de la scène avant de se lancer dans une danse débridée mettant la salle en délire. Suite à cet exercice il regagnera sa place et se figera à nouveau jusqu'à la fin du concert.

Les premières mesures de "This town ain't big enough for the both of us" se font entendre. Sans doute leur titre le plus célèbre qui n'a pas pris une ride, toujours aussi explosif.

Le groupe quittera la scène sous les vivats après avoir interprété "Life with the Macbeths" qui clôture "Hippopotamus"

En rappel Russel annonce un invité surprise, l'assistance évoque le nom de Catherine Ringer, mais non ce fut Leo Carrax pour "When You're a French Director" tiré également du dernier album. Le réalisateur tourne un film sur les Sparks, une confidence de Russel.

Pour terminer la soirée un titre tiré de leur collaboration avec Franz Ferdinand "Johnny Delusional" et "Amateur Hour" un autre grand titre de "Kimono My House".

Pendant de longues minutes Russel et Ron remercieront le public, émus de l'accueil qui leur aura été réservé, ne manquant pas d'évoquer leur amour pour la culture française.
Nous avons assisté à une très bonne présentation de Sparks, dynamique, joyeuse. Une très belle soirée de musique.


La setlist :

What the Hell Is It This Time?
Propaganda
At Home, At Work, At Play
Good Morning
When Do I Get to Sing "My Way"
Probably Nothing
Missionary Position
Hippopotamus
When I'm With You
Dick Around
Scandinavian Design
Edith Piaf (Said It Better Than Me)
Never Turn Your Back on Mother Earth
I Wish You Were Fun
My Baby's Taking Me Home
The Number One Song in Heaven
This Town Ain't Big Enough for Both of Us
Life with the Macbeths

Encore:
When You're a French Director (with Leos Carax)
Johnny Delusional (FFS cover)
Amateur Hour

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