mardi 25 juillet 2017

Un superbe concert des australiens de Midnight Oil à l'Olympia

Ce mardi 25 juillet les australiens de Midnight Oil, groupe qui connut ses heures de gloire entre 1984 et 1992, auteurs à ce jour d'une dizaine d'albums, reformés en 2016 pour une tournée mondiale intitulée "The Great Circle 2017" étaient de retour dans la capitale pour une nouveau concert à l'Olympia. Ils s'étaient précédemment produits dans cette même salle pour un concert sold-out le 6 juillet.
N'ayant pu assister à leur première prestation, j'accompagnais mon amie Muriel,  grande fan du groupe.
Nous nous installons à l'orchestre à une quinzaine de mètres de la scène sur la droite de celle-ci.
L'Olympia était une nouvelle fois très bien rempli, malgré la concurrence de U2 programmé pour son premier concert au stade de France.

Il est 20 heures lorsque entre en scène le groupe The G, venu de Corse, composé de deux frères, guitare et batterie qui pendant une trentaine de minutes vont dynamiter la salle d'un rock sauvage d'inspiration anglo-saxonne.

Il est 21 heures lorsque Midnight Oil, arrive sur scène, sous les acclamations d'un public déjà conquis.
Pendant plus de deux heures Peter Garrett, chanteur charismatique, Rob Hirst à la batterie et au chant, Jim Moginie à la guitare et aux claviers, Martin Rotsey à la guitare solo, Bones Hillman à la basse, renforcé ponctuellement par Jack Howard à la trompette vont nous offrir un spectacle de haut niveau.

Pour démarrer le set "Outside World" suivi de "Only The Strong" nerveux à souhait.
"Golden Age","Brave Face", "Put Down The Weapon" et "Shakers and Movers" continuent sur la lancée. Peter Garrett, parcours la scène en tous sens, avec sa démarche robotique et ses gestes saccadés, vivant les textes des chansons. la voix est intacte.

Le son son est impeccable et les éclairages sont sobres mais efficaces.

La setlist est très différente de celle de leur premier set à Paris début juillet.

"Truganini" chanson politique, sera suivi de "Moutains of Burma", "Somebody's Trying to Tell Something";
N'oublions pas que Midnight Oil est un groupe qui s'est investi dans la préservation de la planète, Peter Garrett, ne manquera pas de nous rappeler ses convictions au cours de cette soirée.
Nous avons ensuite droit à une très belle version acoustique de "My Country" suivi de "US Forces" et Tin Legs and Tin Mines".
Redémarrage en force avec "Kosciusko". Puis "Feeding Frenzy", "In the Valley" et "Power and the Passion" avant "The Dead Heart" fantastique titre repris en chœur par toute la l'assistance.

C'est ensuite l'heure des titres planétaires qui sonne, sur laquelle l'ambiance de la salle atteindra son paroxysme. "Beds are Burning", "Blue Sky Mine", des titres incontournables attendus par tous.
"Best of Both World" concluera le set. A l'issue de ce titre, après que Peter Garrett ait remercié chaleureusement le public de l'accueil fait au groupe, les musiciens quitteront la scène.

Ils reviendront quelques minutes plus tard pour une premier encore de trois titres, "Now or Never Land", "Concrete" et "Dreamworld".

Les acclamations du public vraiment ravi de retrouver ce groupe feront revenir les musiciens pour un dernier titre "Forgotten Years" qui concluera un très beau concert donné par un groupe qui a marqué une époque et toute une génération. Ce fut vraiment une belle soirée.















La setlist 

Outside World
Only the Strong
Golden Age
Brave Faces
Put Down That Weapon
Shakers and Movers
Truganini
Mountains of Burma
Somebody's Trying to Tell Me Something
My Country
US Forces
Tin Legs and Tin Mines
Kosciusko
Feeding Frenzy
In the Valley
Power and the Passion
The Dead Heart
Beds Are Burning
Blue Sky Mine
Best of Both Worlds

Encore:
Now or Never Land
Concrete
Dreamworld

Encore 2:
Forgotten Years

mardi 11 juillet 2017

Kevin Morby, un musicien en pleine ascension, pour une belle soirée au Trabendo

    Ce mardi 12 juillet le talentueux Kevin Morby, originaire du Missouri était à l'affiche d'un concert au Trabendo.

    Je n'avais pu assister à sa prestation dans cette même salle en novembre 2016, je ne ratais pas l'occasion de le voir cette fois-ci.
    Ma fille Caroline m'accompagnait. Beaucoup de monde sur le quartier de la Villette une fois encore d'autant plus qu'au Zénith situé à quelques dizaines de mètres le groupe Z.Z. Top était à l'affiche.
    En ce qui concerne Kevin Morby le concert était complet car ce jeune artiste qui officiait auparavant dans le groupe Woods en est à son quatrième album avec City Music qui vient de sortir en juin.
    Ces quatre disques sont excellents.
    Les portes de la salle ouvrent à 19 heures, nous nous installons tout devant contre la scène, légèrement sur la droite. Le public est assez jeune autour de la trentaine.

    La première partie est assurée par Hand Habits, le projet de Meg Dufy qui n'est autre que la guitariste soliste de Kevin Morby.
    Pendant une trentaine de minutes elle va interpréter seule à la guitare électrique des titres difficiles d'accès, très introspectif, sans mélodie attirant l'attention à la première écoute. A écouter seul dans une pièce.
    Par contre elle nous a démontré tout son talent à la guitare et elle nous donnera plus tard dans la soirée de nous démontrerune nouvelle preuve au côté de Kevin Morby.

    Il est 21 heures lorsque Kevin Morby entre sur scène vétu d'un costume blanc portant sur le devant ses initiales, sur l'arrière le titre de son nouveau disque. Le pantalon et la veste sont décorés de symboles musicaux, clé de sol, clé de fa. Il est accompagné de Meg Duffy à la guitare, de Cyrus Gengras à la basse et de Nick Kinsey à la batterie, qui sont tous trois d'excellents instrumentistes.

    Le set débute par l'excellent "City Music" qui immédiatement va donner le ton de ce concert et sera suivi de "Crybaby" tiré également du dernier album comme les deux titres suivants "1234" et "Aboard my Train". Les compositions sont excellentes , Kevin Morby se démène comme un beau diable. Il est soutenu par une section rythmique vraiment excellente.
    Après ses quatre titres tirés "City Music" résonnent les premières notes de "Harlem River" qui a donné son titre au premier album solo de ce musicien.
    Nous aurons droit également à "Downtown Lights", "Beautiful Strangers", "The Ballad of Arlo Jones", "Dorothy".

    Au cours de ce concert Kevin Morby nous fera part de son grand plaisir de jouer à Paris et promettra de revenir avant la fin de l'année..

    Le public a été vraiment conquis par cet artiste, mais il l'était déjà certainement d'avance tant Kevin Morby et talentueux. Il se donne à fond sur scène, un plus.

    A peine le concert terminé il gagnera rapidement le stand merchandising et dédicacera, disques, billets de concert, tandis que les autres membres du groupe se mêleront au public autour d'un verre. Un bel état d'esprit.

    Nous avons passé une très belle soirée dans cette salle à taille humaine, dans laquelle il faisait toutefois très très chaud, tant pour les musiciens que pour le public






    vendredi 7 juillet 2017

    Les Guns'n'Roses au rendez-vous au Stade de France.

    Ce jour vendredi 7 juillet Guns 'n Roses groupe qui a tant marqué les années 1985-90 par son son look , ses excentricités et son rock sauvage était de retour à Paris au Stade de France dans le cadre de sa tournée  "Not in this Lifetime" faisant suite aux retrouvailles d'Axel Rose, Slash et Duff McKagan. 
    Impossible pour moi de manquer leur passage. Ma comparse Muriel était de la partie à cette occasion.
    Forte chaleur sur la capitale en ce jour de départ en vacances, une circulation très compliquée pour accéder au stade, encore plus compliquée aux abords, par les mesures de sécurité imposées par les risques d'attentat.
    Le concert n'est pas sold-out mais le public de tous âges est au rendez-vous, au bas mot 70 000 fans pour cet unique concert du groupe dans notre pays.

    Nous accèdons à nos places en tribune T à 19 heures 15, moment où résonnent les premières notes du groupe Biffy Clyro qui assure la première partie en Europe.
    Les trois écossais Simon Neil à la guitare et au chant, James Johnston à la basse, Ben Johnston aux drums, ont déjà sept albums au compteur dont le dernier en date est paru en 2016. Pour tourner ils sont renforcés par Mike Vennart à la guitare et Richard Ingram. 
    Pendant une trentaine de minutes ce groupe qui connait un grand succès en Grande Bretagne va délivrer un rock alternatif mélodique de  très belle facture. Ils ont bénéficié au cours de leur prestation d'une sono potable ce qui n'est pas toujours le cas pour les groupes assurant la première partie.
    Tout au long de leur prestation le chanteur ne manquera pas d'annoncer l'arrivée prochaine des Guns. Neuf titres pour cette ouverture : "Wolves of Winter", "Living Is a Problem Because Everything Dies", "Biblical", "That Golden Rule", "Black Chandelier", "Bubbles", "Animal Style", "Many of Horror, Mountains".

    Les membres du groupe recevront un bon accueil du public présent à cet instant.




    Il est 19 heurs 50 lorsque les musiciens quittent la scène pour laisser la place à l'équipe techique.

    20 heures 10 des vidéos d'armes à feu s'affichent avec de retentissants coups de feu.
    L'arrivée des Guns ne devrait pas tarder.
    20 heures 15 résonne la mélodie Looney Tunes suivie de The Equalizer. Incroyable, le spectacle démarre à l'heure. La dernière fois où j'ai eu l'occasion de les voir à Bercy, ils s'étaient présentés sur scène avec presque deux heures de retard.

    Axel Rose, Slash, Duff McKagan, membres originels du groupe, Dizzy Reed, ancien gunner également, Richard Fortus, le Ron Wood des Guns, Frank ferrer et Melissa Reese investissent la scène et démarrent avec "It's so easy", suivi de "Mr Brownstone" titre avec lequel l'on rentre dans le vif du sujet. Vient ensuite "Chinese Democracy" avant d'attaquer "Welcome to the Jungle" , titre qui va vraiment lancer le show sur sa vitesse de croisière. Axel Rose se démène comme un beau diable, la silhouette n'est plus la même, l'homme s'est empâté, le visage est botoxé, la voix est là, mais celui qui lui vole la vedette c'est Slash. Guns avec Slash c'est vraiment autre chose.
    Les titres s'enchaînent "Double Talkin' Jive","Better", "Estranged".

    Première reprise de la soirée avec "Live and Let Die" un titre des Wings, un de leur grand succès, le public exulte.
    "Rocket Queen", puis un de leurs grands morceaux "You could be mine", avant une reprise des Damned "New Rose".
    Et ça continue avec "This is Love", "Civil War" que Slash conclura avec un clin d’œil à Jimi Hendrix et son Voodoo Chile. Slash impressionne par son jeu de guitare mais n'oublions pas Richard Fortus qui est loin d'être manchot.
    Autres titres "Yesterday" puis "Coma" lors duquel Axel présentera les musiciens, avec une ovation toute particulière du public lorsqu'il introduira Slash, véritable vedette de cette soirée, surclassant Axel. L'on ne ressent pas de complicité entre les deux d'ailleurs, peut-être pour cette raison.
    Slash s'avance ensuite au devant de la scène pour une séance solo de guitare avec un hommage à Chuck Berry avec un extrait de Johnny Be Good avant de nous interpréter le thème de Godfather de Nino Rota.
    Reprise avec le groupe au complet pour un de leurs classiques, "Sweet Child o' Mine" et "My Michelle".
    Vient une reprise un peu surprenante d'un titre des Pink Floyd, "Wish you Were Here" en duo Slash/ Richard Fortus.
    Ces intermèdes permettent à Axel Rose de procéder à ses nombreux changements vestimentaires. 
    Une moment de piano avec un extrait de "Layla" introduira "November Rain" balade incontournable.
    Suivront deux reprises l'une de Soundgarden avec "Black Old Sun" et "Knocking on Heaven's Door de Dylan, version Guns bien sûr que la foule reprendra en choeur.
    Un " Night Train" d'enfer conclura le set.

    Le rappel sera des plus copieux avec pas moins de sept titres : "Sorry", "Patience", "Whole Lotta Rosie" (AC/DC cover), Axel a toujours été un fan du groupe et même son chanteur suppléant récemment, Don't Cry, une bonne version de "The Seeker" des Who, Paradise City un incontournable et pour conclure un hommage à Chris Cornell, récemment décédé "You Know My Name".
    Trois heures de show les Guns n'ont pas lésiné, quelques pétards d'artifices pour terminer en beauté, un public ravi par leur prestation qui acclamera longtemps les musiciens espérant un dernier encore.
    Nous avons assisté à un très bon concert, l'on pouvait craindre le pire, ce ne fut pas le cas. Quel plaisir de retrouver ce groupe, dernier gang de rocker, maintenant tout est policé. Ils nous ont vraiment enchantés.

    Nous retrouverons en sortant les embouteillages habituels autour du Stade de France en fin d’événement et pour corser le tout, une panne d'alimentation est survenue sur les lignes B et D du R.E.R.







    La setlist

    Looney Tunes
    The Equalizer
    (Harry Gregson-Williams song)
    It's So Easy
    Mr. Brownstone
    Chinese Democracy
    Welcome to the Jungle
    Double Talkin' Jive
    Better
    Estranged
    Live and Let Die (Wings cover)
    Rocket Queen
    You Could Be Mine
    New Rose (The Damned cover) (with "You Can't Put Your Arms… )
    This I Love
    Civil War ((with "Voodoo Child" outro)
    Yesterdays
    Coma ( with band introductions)
    Slash Guitar Solo (Incl. Johnny B. Goode)
    Speak Softly Love (Love Theme From The Godfather) (Nino Rota cover)
    Sweet Child O' Mine
    My Michelle
    Wish You Were Here (Pink Floyd cover) (Slash & Richard Fortus guitar duet)
    November Rain (with "Layla" piano exit intro… more )
    Black Hole Sun (Soundgarden cover)
    Knockin' on Heaven's Door (Bob Dylan cover)
    Nightrain
    Encore:
    Sorry
    Patience
    Whole Lotta Rosie (AC/DC cover)
    Don't Cry
    The Seeker (The Who cover)
    Paradise City
    You Know My Name (Chris Cornell song)



    Festival Days Off - Michael Kiwanuka et James Vincent McMorrow nous enchantent

    Dans le cadre du festival Days Off qui se tient depuis plusieurs années à la Villette, festival à la programmation toujours excellente, la grandiose salle Pierre Boulez à la Philharmonique accueillait deux artistes aux voix et aux styles très différents, mais deux grands chanteurs venus pour le premier James Vincent McMorrow d'Irlande, d'Angleterre pour le second.

    Ma fille Caroline guitariste émérite m'accompagnait à cette occasion. 

    Cette soirée affichait sold-out, beaucoup de monde sur la capitale en cette saison, beaucoup de concerts proposés cette année, des concerts de qualités comme celui au programme de cette soirée.

    Il est 20 heures 35 lorsque James Vincent McMorrow entre sur scène. Il va se produire seul pendant une heure s'accompagnant  à la guitare et au piano,
    Auteur à ce jour de quatre albums dont deux en moins d'un an, le dernier en date "True Care" est paru en mai 2017.
    Sa superbe voix souvent à la limite du R'n'B va nous charmer pendant toute la durée de sa prestation.


    Une demi-heure d'entracte il est vingt deux heures lorsque Steve Pringle s'installe derrière ses claviers rejoint quelques instants plus tard par Michael Kiwanuka pour une intro très floydienne amenant le premier titre Cold Little Heart. Les autres musiciens gagnent un a un leur instrument, l'excellent Michael Jablonka à la deuxième guitare, Alexander Bonfanti à la basse, Lewis Wright à la batterie et Graham Godfrey aux percussions.
    Les morceaux vont s’enchaîner sans temps mort, je vous conseille l'excellentissime dernier album en date de cet artiste "Love & Hate", parfait de bout en bout.

    Nous aurons droit à "One More Night", "Falling", "Black man in a White World", "Place I Belong", "I'n getting Ready" , "Rest", "Rule The World", "The Final Frame" et pour conclure le set "Father'Child" avec ses beaux éclairages verts, titre sur lequel Michael Kiwanuka quittera la scène le premier sous les acclamations d'un public vraiment enthousiasmé par cette superbe prestation. Les musiciens quitteront un a un la scène, les derniers à partir étant le guitariste puis le clavier.
    Michael Kiwanuka et ses musiciens reviendront pour un rappel de deux titres "Home again" et bien sur "Love & Hate".
    Ce chanteur n'en doutons pas ira très loin, sa voix, ses compositions offrant un éclectisme rare en sont le garant.

    Le public quittera cette superbe salle pour retrouver la douceur nocturne d'une très chaude journée d'été sur Paris.
    Nous avons vraiment assisté à une soirée musicale de très grande qualité dans une salle à taille humaine à l'acoustique parfaite. Vive la musique en live à prix raisonnable.