mercredi 23 novembre 2016

Kyle Eastwood - Salle Jacques Brel Montigny le Bretonneux

Hier soir la salle Jacques Brel à Montigny accueillait Kyle Eastwood et ses musiciens.
Accompagné de ma fille je me rendais pour la première fois dans cette petite salle. Nous nous installions au premier rang légèrement sur la gauche.
Elèvé au jazz par son père l'immense cinéaste Clint Eastwood, son fils Kyle a contribué à plusieurs bandes originales de films réalisés par ce dernier.
Il est à ce jour auteur de sept albums dont le dernier et excellent en date "Timepieces" paru en 2015

20 heures 45 arrivés des musiciens sur scène, Kyle à la contrebasse électrique et à la basse cinq cordes, Andrew McCormack au piano, Quentin Collins à la trompette, Brandon Allen au saxophone et Chris Higginbottom à la batterie.
Pendant une heure trente ces cinq excellents instrumentistes vont offrir une prestation des plus intéressantes avec des titres provenant du dernier album comme Caipirinha, Peace of Silver en hommage au grand Horace Silver, une belle interprétation de Letters fron Iwo Jima, nous aurons également des titres plus ancien comme la reprise de Big Noise From Winnetka, un titre de 1938, Marrakech, une de ces compositions.
Le set s’achèvera par une belle reprise de Charlie Mingus "Boogie Stop Shuffle".
Nous avons assisté à un très bon concert de jazz qui a ravi le public.
Kyle Eastwood excellent instrumentiste s'est entouré de jeunes musiciens anglais de haut vol, notamment le trompettiste Quentin Collins et l'excellent pianiste virtuose Andrew McCormack.
Une soirée musicale comme on les aime.












vendredi 11 novembre 2016

Tony Joe White au New Morning - L'homme du Bayou a fait le plein

Ce vendredi 11 novembre le New Morning, rue des Petites Ecuries dans le 10ème, accueillait l'immense Tony Joe White pour le premier de ses deux concerts parisiens dans le cadre de sa tournée faisant suite à la parution de son dernier opus en date l'excellent "Rain Crow", mais y a-t-il un mauvais disque de Tony Joe White ?
Impossible de rater sa venue pour la troisième fois j’entraînais avec moi Muriel, grande fan de cet artiste à part.
Ce soir sur Paris le temps était revenu au sec, ce qui est beaucoup plus plus agréable pour faire la queue. Les deux concerts annoncent complet. Le public n'est pas des plus jeunes, ce type de musique ne les concernant pas pour la ,plupart.
20 heures ouverture des portes, nous nous installons au cinquième rang de chaises, en plein centre, une très bonne place pour voir cet artiste qui ne l'oublions pas joue assis.
20 heures 30 début de la première partie avec une jeune artiste suédoise Mia Karlsson qui pendant une demi-heure va nous interpréter ses propres compositions et des reprises de Mavis Staples, Alison Krauss et Ace of Base.



S'accompagnant à la guitare elle est dotée d'une belle voix, un moment agréable pour patienter jusqu'à l'arrivée sur scène vers 21 heures 15
Tony Joe White, tout de noir vêtu, portant son éternel chapeau, met ses lunettes noires et s'installe sur son tabouret, s'adresse en quelques mots au public et démarre un boogie. Pour ce premier titre il sera seul sur scène avec sa stratoscater.
Dès la fin de celui-ci il sera rejoint par son batteur habituel Bryan Owings, véritable métronome.
Pendant deux heures il va nous ravir de sa voix grave qui s'accorde si bien à l'ambiance de ses excellentes compositions. Quant à son jeu de guitare, il est incomparable. Il ne figure pas parmi les meilleurs guitaristes, certes, mais son jeu est tellement personnel qu'il est reconnaissable entre tous et inimitable. Nous sommes plongés dans la Louisiane et ses bayous. Deux heures de swamp music.
Au programme de la soirée des titres du dernier album et des plus anciennes, tel Roosevelt and Ira Lee, Who You Gonna Hoo-Doo Now, Lake Placid Blues, The Guitar Don't Lie, Rainy Night in Georgia, Polk Salad Annie, Steamy Windows.
Nous avons assisté à une très belle prestation de Tony Joe White, en bonne forme bien qu'affichant 73 années au compteur.
Le public a savouré son set, manifestant son contentement à chaque titre. Avec Tony Joe White, pas de grande surprise à attendre mais jamais de déception, la qualité et le feeling sont toujours au rendez-vous.
Encore une belle soirée de musique.







 

Leonard Cohen - Un immense artiste disparaît - 2016 année funeste.

2016 restaura dans nos mémoire comme une terrible année pour la musique rock. Une nouvelle disparition, celle d'un immense artiste qui laisse derrière lui des chansons sublimes que personne n'oubliera.
Son dernier opus "You Want it Darker" paru le 21 octobre de cet année, excellent de bout en bout, semblait annoncer sa disparition prochaine.
R.I.P Leonard Cohen et merci pour vos si belles chansons.




mercredi 9 novembre 2016

Grégory Porter - Festival Blues sur Seine

Dans le cadre du 18ème festival Blues sur seine, à la toujours excellente programmation, la salle Simone Signoret à Conflans Sainte Honorine, accueillait le californien de Sacramento Gregory Porter.
J'avais pris deux places et m'y rendait sous une pluie battante avec ma fille Caroline.
La salle affichait complet. Nous nous installions au plus près de la scène légèrement sur la gauche. Un très bon emplacement pour profiter du spectacle.

Il est 20 heures 45 lorsqu'entrent en scène  le duo Bobby and Sue, originaire de Douarnenez.
Pendant une bonne demi-heure ils vont nous délivrer une très belle prestation à base de musique de cabaret, jazz et blues. 
La chanteuse Violaine Fouquet à la voix écorchée et puissante se livre entièrement, soutenue pas son partenaire  Brendan de Roeck maniant aussi habilement la guitare que le piano.
Les titres interprétés sont leurs propres compositions, de belle facture mais nous aurons droit à une reprise de Tom Waits, une de leurs influences.
Leur set intimiste sans temps mort sera des plus appréciés de l'assistance que leur réservera un très bel accueil.
La set list de cette première partie : You're damn right, Baby - Fifteen Years - No Curtains in the Room - Anita - I'm dead thanks for asking - A Letter - Chocolate Jesus (Tom Waits cover) - West Country blues et pour terminer Don't Treat me bad.









Un petit quart d'heure pour permettre à l’équipe technique d'enlever le matériel et les musiciens de Gregory Porter entrent en scène et attaquent un instrumental annonçant l’arrivée de celui qui se fera sous les acclamations du public.
Le ton de la soirée est donné immédiatement, la voix superbe de Gregory Porter nous enchante dès les premières mesures. Il quittera quelques instants la scène après son premier titre pour régler un petit problème semble-t-il d'émetteur retour, laissant son groupe nous interpréter un instrumental.
Après cette absence de courte durée il va nous ravir pendant deux bonnes heures d'une musique soul et jazz. Au cours de son show il laissera s'exprimer ses talentueux musiciens, notamment Yosuke Sato au saxo très présent, Chip Crawford au piano à queue, Ondrej Pivec à l'orgue Hammond, Jahmal Nichols à la contrebasse et à la basse électrique et Emmanuel Harold à la batterie.
Il interprétera quelques titres avec pour seul accompagnement le piano, un des moments les plus agréables de cet excellent concert. 

Après le dernier titre Gregory Porter quittera la scène, sur laquelle resteront pendant  minutes le bassiste et le batteur qui nous gratifieront chacun d'un solo.

















Ce fut une belle soirée musicale, plus jazz que blues, qui nous a permis de passer un très bon moment avant de retrouver la grisaille.