jeudi 21 avril 2016

Tindersticks aux Bouffes du Nord - La grande classe

Les anglais de Tindersticks menés par Stuart A Staples étaient de passage à Paris les 19, 20 et 21 avril pour présenter aux Bouffes du Nord leur dernier opus "The Waiting Room". Ce magnifique dixième album, composé de onze titres, accompagnés d'un film venant illustrer chaque morceau.
Les trois concerts sont bien sûr complet, il faut dire que le cadre des Bouffes du Nord, théâtre classé à  monument historique se prête à merveille pour accueillir cette formation. 
J'ai réussi avec beaucoup de difficultés, suite à un désistement de dernière minute à obtenir deux places pour ce mercredi 20. Mon épouse consentait à m'accompagner. 
Vers 20 heures nous gagnons nos places situées à l'orchestre en B 14 et B 16 à quelques mètres de la scène disposée à même le parterre.
A 20 heures 45 le groupe entre sur scène.

La première partie du spectacle sera consacrée à l'interprétation en intégralité de The Waiting Room avec la projection des films sur un grand écran situé derrière les musiciens.
D'entrée le ton est donné avec " Follow me", un très bel instrumental.
Vient ensuite le très délicat "Second chance man" avec de superbes cuivres.
La soul avec des ambiances jazz et la voix somptueuse de Stuart Staples vont nous emmener dans un voyage plein de nostalgie.
"We were once Lovers" beaucoup plus rythmé avec de belles parties de guitare, et en images avec un tour sur le périphérique parisien sera suivi de "Help yourself" un titre expérimental qui sera suivi du déchirant "Hey Lucinda"
Un autre titre instrumental "This fear of emptiness" avant d'entendre "The waiting room" complainte qui a donné son nom au disque. Un troisième instrumental "Planting holes" ponctue la prestation de très haut niveau, les musiciens tout en retenue nous envoûtent de leurs notes délicates.
Un titre sombre tirant vers le pyschèdélique "We are dreamer" nous prend totalement avec en projection les immenses inquiétantes roues d'un énorme engin de chantier déversant sa cargaison aux pieds d'une jeune femme équipée d'une simple pelle.
Pour conclure cette première partie l'élégant "Like only lovers can".
Stuart Staples annonce une pause avant une deuxième partie où le groupe interprétera les titres qui ont marqué sa carrière.

La seconde partie débutera avec "Johnny Guitar" une très belle reprise de Peggy Lee, qui sera suivie d'un impeccable Keep you beautiful. Viendront ensuite Medecine et le superbe She's gone.

La suite Boobar come back to me,  The other side of the World, Sleepy song, Show me, Slipping Shoes et pour terminer le set A night so still.
Le groupe viendra en rappel nous interpréter deux incontournables Sometimes It hurts et My Oblivion.

Ce soir Stuart Staples au chant et guitares, Neil Fraser aux guitares, David Boulter aux claviers, Dan McKinna à la basse et au chant et Harvin à la batterie, soutenus par deux saxophonistes nous ont offert un magnifique spectacle dans une salle à l'acoustique superbe.
Une soirée pleine d'émotion. Magnifique.



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