vendredi 29 avril 2016

Damien Jurado au Divan du Monde

Ce vendredi 29 mai se produisait au Divan du Monde, rue des Martyrs Damien Jurado, peu connu malheureusement chez nous.
Venu de Seattle il s'arrêtait à Paris dans le cadre de la tournée de promotion de son 13ème et excellent opus "Visions Of Us in The Land", clôturant la trilogie entamée avec les deux magnifiques albums précédents "Maraqopa" et "Brothers and Sisters Of the Eternal Son".
Muriel était de retour pour m'accompagner à ce concert.
Vers 20 heures 15, début de la première partie assurée par une jeune musicien Adrien Soleiman, qui pendant une trentaine de minutes seul au piano va nous interpréter six de ses compositions récemment sorties sous forme de E.P., compositions nostalgiques, dont la Nuit Tombée, Rue des Etoiles, Poissons Volants et Près de Moi.

Quelques minutes d'entracte avant l'arrivée sur scène de Damien Jurado et de ces cinq musiciens parmi lesquels Courtney Marie Andrews à la guitare électrique, qui avait assuré sa première partie lors du précédent passage de Damien Jurado dans la capitale au Café de la Danse.


La première partie du set environ 45 minutes sera consacrée à l'interprétation de titres de son dernier opus, folk, psychédélisme et baroque se mêlangent agréablement.
Rien de scènique, Damien Jurado est assis au centre de la scène avec sa guitare électro acoustique.
Il est accompagné par d'excellents musiciens.

Il restera à la mi-temps de son set seul en scène pour nous interpréter deux titres acoustiques. Il est impossible de ne pas succomber aux charmes de sa voix superbe et de ses mélodies.
Le groupe le rejoindra ensuite pour aller jusqu'à la fin du show.

Il terminera par un rappel en solitaire sous les acclamations de l'assistance.



Nous avons assisté à une très belle soirée musicale, bande son d'un road movie, fabuleux voyage,qui nous a conduit des grands espaces américains vers les étoiles.

Nothing Is The News
Magic Number
Exit 353
Lon Bella
Silver Timothy
Mellow Blue Polka Dot
This Time Next Year
Sam & Davy
Silver Donna
Walrus
Qachina
Taqoma

en solo acoustique:
Kola
Museum Of Flight
et peut etre une autre

puis

On Alaska
And Loraine
Am Am
Working Titles

mais Nothing a été jouée avant Qachina.






jeudi 21 avril 2016

Tindersticks aux Bouffes du Nord - La grande classe

Les anglais de Tindersticks menés par Stuart A Staples étaient de passage à Paris les 19, 20 et 21 avril pour présenter aux Bouffes du Nord leur dernier opus "The Waiting Room". Ce magnifique dixième album, composé de onze titres, accompagnés d'un film venant illustrer chaque morceau.
Les trois concerts sont bien sûr complet, il faut dire que le cadre des Bouffes du Nord, théâtre classé à  monument historique se prête à merveille pour accueillir cette formation. 
J'ai réussi avec beaucoup de difficultés, suite à un désistement de dernière minute à obtenir deux places pour ce mercredi 20. Mon épouse consentait à m'accompagner. 
Vers 20 heures nous gagnons nos places situées à l'orchestre en B 14 et B 16 à quelques mètres de la scène disposée à même le parterre.
A 20 heures 45 le groupe entre sur scène.

La première partie du spectacle sera consacrée à l'interprétation en intégralité de The Waiting Room avec la projection des films sur un grand écran situé derrière les musiciens.
D'entrée le ton est donné avec " Follow me", un très bel instrumental.
Vient ensuite le très délicat "Second chance man" avec de superbes cuivres.
La soul avec des ambiances jazz et la voix somptueuse de Stuart Staples vont nous emmener dans un voyage plein de nostalgie.
"We were once Lovers" beaucoup plus rythmé avec de belles parties de guitare, et en images avec un tour sur le périphérique parisien sera suivi de "Help yourself" un titre expérimental qui sera suivi du déchirant "Hey Lucinda"
Un autre titre instrumental "This fear of emptiness" avant d'entendre "The waiting room" complainte qui a donné son nom au disque. Un troisième instrumental "Planting holes" ponctue la prestation de très haut niveau, les musiciens tout en retenue nous envoûtent de leurs notes délicates.
Un titre sombre tirant vers le pyschèdélique "We are dreamer" nous prend totalement avec en projection les immenses inquiétantes roues d'un énorme engin de chantier déversant sa cargaison aux pieds d'une jeune femme équipée d'une simple pelle.
Pour conclure cette première partie l'élégant "Like only lovers can".
Stuart Staples annonce une pause avant une deuxième partie où le groupe interprétera les titres qui ont marqué sa carrière.

La seconde partie débutera avec "Johnny Guitar" une très belle reprise de Peggy Lee, qui sera suivie d'un impeccable Keep you beautiful. Viendront ensuite Medecine et le superbe She's gone.

La suite Boobar come back to me,  The other side of the World, Sleepy song, Show me, Slipping Shoes et pour terminer le set A night so still.
Le groupe viendra en rappel nous interpréter deux incontournables Sometimes It hurts et My Oblivion.

Ce soir Stuart Staples au chant et guitares, Neil Fraser aux guitares, David Boulter aux claviers, Dan McKinna à la basse et au chant et Harvin à la batterie, soutenus par deux saxophonistes nous ont offert un magnifique spectacle dans une salle à l'acoustique superbe.
Une soirée pleine d'émotion. Magnifique.



jeudi 14 avril 2016

Terry Lee Hale, le troubadour texan à l’Angora café

Très peu connu dans nos contrées Terry Lee Hale, magnifique chanteur originaire du Texas, a roulé sa bosse sur la côte Ouest avant de poser ses valises à Seattle.
En 1993 il vient en Europe où il assure les premières parties des Walkabout.
en 2013  il sort un album très grande qualité The Long Draw, disque du mois sur F.I.P. en forme de carnet de route, dont je vous recommande tout particulièrement l'écoute. Il séjourne sur Paris avant  de s'installer dans la région marseillaise.
A l'occasion de la sortie de sons nouvel opus tout aussi excellent intitulé Bound, Chained and Fettered, il se produisait ce mercredi 13 dans la capitale dans une petite salle de l'Angora Café, 3 rue Richard Lenoir.

Vu la petite capacité du lieu 35 places , il fallait réservé directement auprès de l'artiste pour avoir la chance d'y assister.
Je ne pouvais vraiment pas rater cette occasion de voir cet artiste à la voix si chaude et aux compositions magnifiques et prenantes. Mon amie Muriel ne pouvait à son grand regret m'accompagner.
Avant le début de sa prestation j'ai eu la chance de rencontrer Terry Lee Hale qui se préparait et m'a très gentiment dédicacé son dernier CD

Vers 21 H 15 face à cette assistance choisie, Terry s'installe sur une chaise avec son dobro et entame son set avec quelques titres de son dernier album. Il passera ensuite à la guitare électroacoustique.
Pendant une heure trente il va nous enchanter avec sa voix et ses compositions magiques.

Excellent guitariste, il n'utilise aucun artifice pour capter son public.
Comment un tel artiste peut-il être aussi confidentiel ? Sans doute son choix, sinon c'est à n'y rien comprendre.
Il sera peut être de retour dans la capitale à l'automne dans une salle un peu plus grande. Je ne marquerai pas d'y revenir.