jeudi 16 juillet 2015

Curtis Harding au Festival Fnac Live

Ce mercredi 15 marquait le début du Festival Fnac sur le parvis de l'Hôtel de ville.
La programmation est comme à l'accoutumé éclectique.
En ce qui me concerne j'étais intéressé par le passage de Curtis Harding, auteur il y a quelques mois d'un excellent disque "Soul Power"
Ayant manqué son passage à la Flèche d'Or je décidais d'aller assister à sa nouvelle prestation parisienne accompagné une fois n'est pas coutume de mon épouse peu adepte de concert.
Le temps était de la partie très grand soleil et chaleur sur la capitale.
L'esplanade de l’hôtel de ville que nous atteignons vers 18 heures 30 est déjà bien rempli d'un public composé d'une population jeune et de touristes étrangers.
Sur scène un groupe d'électro pop venu de Belgique, Oscar and The Wolf, qui nous offre une excellente prestation et fait le show. Très belle voix du chanteur et leader Max Colombie, bonnes compositions qui laissent présager d'une carrière internationale pour cette excellente formation.

Ils recevront un bel accueil, juste un petit regret sur une sono pas très bien balancée sur les premiers titres interprétés.

Quelques minutes d'intermède et arrive sur scène Curtis Harding, accompagné d'une formation légèrement réduite, pas de clavier et de cuivres. Un batteur, un guitariste solo et un bassiste soutiendront Curtis qui assure la guitare rythmique.
Le set d'une durée de 50 minutes après une intro instrumentale nous permettra d'entendre une grande partie de son premier album dont les titres Next Time, Castaway, Drive My Car, Beautiful People, Heven's On The Other Side, Keep on Shining, ainsi qu'une reprise de Bill Withers "Ain't No Sunshine".
La prestation très professionnelle n'a malheureusement pas attiré l'attention et l'adhésion d'une grande partie du public, apparemment non concernée par ce genre musical. Dommage.
Cet artiste ne s'est pas trouvé selon moi au meilleur endroit de la programmation de cette soirée.
Une salle se prête mieux sans aucune doute à sa voix chaude. Les arrangements cuivres et claviers ont également manqué.

vendredi 3 juillet 2015

Matthew E. White et Andrew Bird enchantent le Festival Days Off

Depuis quelques années le festival Days Off qui se tient début juillet à la cité de la Musique nous propose une excellente programmation très éclectique.
Pour ne pas faillir à la règle nous était proposé ce jeudi deux juillet deux excellents artistes américains évoluant dans des genres différents Matthew E. White, originaire de Virginie et Andrew Bird venu de l'Illinois.
Cette soirée allait se dérouler la belle salle Philarmonie 2.
Une nouvelle fois ma voisine Mumu m'accompagnait, comme moi elle apprécie vraiment ces musiques venues de l'autre côté de l'Atlantique.
Nous prenons place dans la mezzanine face à la scène, un très bon emplacement pour profiter au mieux de ce concert.
Il est 20 heures 40 lorsque Matthew E. White et ses trois musiciens, Alan Parker à la guitare, Pinson Chanselle Jr à la batterie et Cameron Ralston entrent sur scène.
Pendant une heure ils vont nous gratifier d'une musique énergique, parfois sauvage, les titres studios étant revisités pour la scène sans arrangements de cuivre, de cordes et piano. Mais la voix elle est là même, toujours aussi suave.
Le set tient la route, les titres se suivent et passent sans encombre l'examen du "live".
Les musiciens qui l'entourent n'y sont bien sûr pas étrangers.
Les deux albums commis à ce jour par cet artiste sont d'excellentes factures et sur scène les musiciens prennent vraiment plaisir à jouer les titres piochés dans ces deux opus.

Nous avons pu entendre One of These Days, Big Love, Fruit Trees, White Light/White Heat, Feeling Good Is Good Enough, Rock & Roll Is Cold, Take Care My Baby, Holy Moly.










Après un entracte d'un petit quart d'heure, place à André Bird, homme orchestre venant de Chicago qui va nous offrir une très belle prestation, une musique d'une grande diversité empreinte de culture américaine, mélangeant, pop, rock, jazz, classique.

Il était attendu par le public dont la majeure partie était venue pour lui.

Accompagné d'un bassiste et d'un batteur, il va pendant une heure trente enchaîner des titres aux ambiances variés, passant de la guitare, au violon qu'il utilise parfois de façon peu conventionnelle pour en tirer des sonorités auxquelles nous sommes peu habituer. C'est également un formidable siffleur.

Sa prestation est vraiment des plus enthousiaste, quel talent.



La setlist de la soirée : Journey, Pulaski at Night, Lull, Tenuousness, Imitosis, Lusitania, Truth lies Low, Valleys, Give it Away, A Nervous Tic Motion of the Head to the Left, Dyin Beds, Three White Horses, Plasticities, Dance Caribe.

En rappel, quatre titres, My Sister's Tiny Hand, une reprise de Handsome Family, Tables and Chairs, The Giant of Illinois, une autre reprise de Handsome Family et pour cloturer son set Desperation Breeds.

Les lumières se rallument nous quitter la salle après une très belle soirée qui nous a enchanté. Nous retrouvons la chaleur des rues parisiennes.