mardi 29 décembre 2015

Disparition de Lemmy Kilmister, un rocker sans concession

R.I.P. Lemmy, tu rejoins ton comparse au sein de Motörhead Philty Animal Taylor, disparu il y a quelques jours. Fini ce groupe et ce rock sans complaisance que vous nous avez pendant des années, toujours à fond. Merci car par les temps qui courent cela faisait du bien de vous entendre.

jeudi 26 novembre 2015

Richard Hawley à l'Alhambra

Richard Hawley dans le cadre de sa tournée faisant suite à la parution de son huitième album "Hollow Meadows" faisait étape à Paris à l'Alhambra. L'homme de Sheffield, ancien guitariste de Pulp, est un véritable orfèvre pour concocter des titres inoubliables chantés de sa magnifique voix de crooner, je ne pouvais pas ne pas y aller.

Malgré les terribles événements qui viennent de toucher la capitale, le public a répondu, le concert a fait le plein. Une belle réponse à ceux pour qui la musique n'est que l'incarnation du diable.

Un peu avant 20 heures les lumières s'éteignent avec l'entrée sur scène du gallois Meilyr Jones venu nous proposer une pop psychélique pas désagréable. Emule de Morrissey quant à sa tenue vestimentaire et sa gestuelle, bien entouré de musiciens multi-instrumentistes, Richard Jones aux claviers, Daniel Bradley à la batterie, Emma Smith au violon, Euan Hinshelwood à la guitare, il interprétera huit titres et descendra dans la fosse lors du dernier pour présenter les musiciens.

La setlist : 


1. Refugees
2. How to Recognise a Work of Art

3. Passionate Friend 4. Don Juan
5. Olivia 

6. Love 
7. Strange/Emotional
8. Return to Life



 


  







Vingt minutes d'entracte pour permettre aux techniciens de Richard Hawley d'installer le matériel et à l'assistance d'aller prendre un verre. Il est presque 21 heures lorsque Richard Hawley, vétu d'une blouson jean et d'un pantalon jean entre sur scène accompagné de ses quatre musiciens, Colin Elliot, basse, John Trier, claviers, Dean Beresford, batterie et Shez Sheridan à la guitare.

Pendant un peu plus d'une heure trente Richard Hawley va nous ravir, tant par sa voir magnifique que par son jeu de guitare. On ne vient pas voir cet artiste pour son jeu de scène, car il n'y a rien à attendre de ce côté là ; l'on est même pris par la présence d'un pupitre à sa gauche. On vient pour l'émotion, pour tomber sous le charme de ses superbes mélodies.

Le contact avec l'assistance est immédiat, bon enfant et durera tout"e la durée du set, un dialogue s'instaurant à plusieurs reprises entre l'artiste et des membres du public, sans oublier quelques traits d'humour au fil des titres interprétés.

Il fera bien sur référence aux tristes événements récents et remerciera le public d'être venu malgré ce qui vient d'arriver.
Le dernier titre du set "There is a storm comin" sera un des moments forts.

En rappel Richard et ses musiciens reviendront un verre de vin rouge à la main et lanceront un" Vive la France" avant d’interpréter deux titres magnifiques Coles Corner et Ocean.

Nous avons assisté à un très bon concert d'un artiste sincère, surdoué et tellement discret. Ses huit albums sont tous d'un niveau bien au dessus des productions actuelles,le dernier en date Hollow Meadows est excellent.






La setlist de la soirée

Which Way
Tonight the Streets Are Ours
Standing at the Sky's Edge
I Still Want You
Leave Your Body Behind You
Sometimes I feel
Open Up Your Door
Tuesday PM
Time Will Bring You Winter
Down in The Woods
Don't Stare at the Sun
Heart of Oak
There's a Storm Comin'

Encore :
Coles Corner
The Ocean











mardi 10 novembre 2015

U2 à Paris pour un concert époustouflant


Mardi 10, premier soir pour U2 au AccorHotels Arena, ex POPB, dans une salle rénovée.
Il y a bien longtemps que le groupe ne s'était pas produit chez nous dans une salle couverte, certes de bonne taille, mais pas de celle d’un stade. 

Malgré la cherté, pas très rock des places, je décidais d'en acquérir deux pour ce premier soir, Muriel s'étant portée volontaire pour être de la partie. 

Un Bercy remodelé, bien mieux agencé, mais avec un nom vraiment pas terrible, il faut l'avouer. Nous gagnons nos sièges, bien plus confortables qu'auparavant, situés section R, rang 3 places 17 et 18. 

La scène est immense et occupe la partie centrale de la salle surmontée d'un écran gigantesque. Le concert de ce soir comme les trois autres que donnera le groupe dans la capitale sont annoncés complets. 

Les irlandais seront le premier groupe à se produire dans cette arena nouvelle nouvelle mouture. 

Le Innocence + Experience Tour, dans une salle à taille beaucoup humaine que les immenses stades dans lesquels le groupe avait l'habitude de se produire, cela promet. 

Ce soir pas de première partie, 20 heures 15 l'ambiance commence à monter dans la salle. 

La foule s'agite 20 heures 40 Bono monte sur la scène circulaire, ses trois compagnons, The Edge, Larry Mullen Jr et Adam Clayton occupent quant à eux la scène située à l'opposé. 

Bono salue le public qui lui répond, c'est gagné d'avance.

Et c'est parti pour deux heures d'un spectacle qui va s'avérer étourdissant, avec en premier titre, The Miracle of Joey Ramone, tiré du dernier album en date. Le son est excellent. Ensuite c'est l’enchaînement de Vertigo et de I Will Follow, le morceau qui ouvrait Boy, premier album du groupe, il y a déjà trente-cinq ans. 
Nous avons droit à quelques mots de Bono en français : « Nous avons toujours été à la maison à Paris ». Retour au dernier album avec Iris en hommage à sa mère, avec les premières projections sur l'immense écran central, entame d'un lightshow impressionnant comme rarement nous en avons vus. Cedarwood Road prolonge ce retour dans l'enfance, Bono se ballade sur une passerelle, se perdant au milieu des images de l'écran sur lequel sont projetés des dessins des rues de cette enfance. 

Les titres suivants : Song For Someone et Sunday Bloody Sunday, cette dernière chanson bien mise en scène le groupe défilant sur la scène centrale, Larry Mullen caisse claireen bandoulière, original, mais loin d'être la meilleure version entendue à ce jour.

Vient ensuite Raised By Wolves, qui s'achève avec la projection sur l'écran des portraits de victimes des attentats d'avril 74, suivi de Until The End Of The World, tiré d'Achtung Baby.

Survient un intermède musical de cinq minutes avec projection de slogans sur une reproduction du mur de Berlin occupant toute la scène.

Retour du groupe avec Even Better Than The Real Ways sur lequel nous pouvons apprécier les talents guitaristiques de The Edge.

Vont ensuite s’enchaîner les grands titres du groupe, Mystérious Way, à l'occasion duquel Bono invite une spectatrice, Brigitte, à  monter sur scène. Elle dansera de longues minute s avec le chanteur, filmant en direct avec un téléphone portable, les images étant projetées sur l'écran central. Nous sommes surpris de l'aisance de celle-ci, vraiment pas impressionnée.

Les morceaux s’enchaînent, Elevation, Sweetest Thing, Every Breaking Waves, October, ces deux titres en acoustique Bono et The Edge au piano, seuls sur scène avec projection d'images d'une Syrie sous les bombes.

Avec Bullet The Blue Sky, nous vivons un des grands moment du show, Bono mégaphone en main pour dénoncer la violence, The Edge assénant ses riffs en réponse.

Pour aller jusqu’à la fin de la prestation quatre incontournables, Zooropa, Where The Streets Have no Name, Pride et With Or Without You.
C'est déjà terminé, un peu plus d'une heure quarante-cinq, très vite passé.

Le groupe reviendra en rappel pour trois titres, City Binding Lights, Beautiful Day et One, ce dernier titre,  malheureusement pas joué de façon extraordinaire.

Deux heures d'un show intense, époustouflant visuellement, apparemment plus court d'une demi-heure que celui donné à Londres quelques jours auparavant, qui place toujours U2 dans le groupe de tête des grands groupes de scène.






















La Setlist :


    The Miracle of Joey Ramone
    with 'Send In The Clowns' / ' I Can See For Miles' / 'Live Forever'
    Vertigo
    I Will Follow
    (with 'Mother' )
    Iris
    Cedarwood Road
    Song For Someone
    Sunday Bloody Sunday
    Raised By Wolves
    (with 'Psalm 23' snippet)Until The End Of The World (with 'Love And Peace Or Else' / 'Words' snippet)

    Inside Screen
    The Fly (Remix)
    Invisible
    Even Better Than The Real Thing
    (with 'Break On Through' snippet)

    Mysterious Ways
    (with 'Burning Down the House' snippet)
    Elevation
    Sweetest Thing
    Every Breaking Wave
    October
    Bullet The Blue Sky
    with 'Ode To Joy' / '19' snippet)
    Zooropa
    Where The Streets Have No Name
    (with 'California (There Is No End To Love)' snippet)
    Pride (In The Name Of Love)
    With or Withou You
    Encore :
    City Of Blinding Lights
    Beautiful Day
    One

samedi 31 octobre 2015

ARCHIVE AU ZENITH

En ce jour d'Halloween, Archive, réputé groupe britannique, occupait le Zénith pour une deuxième soirée sold-out, concluant sa tournée française avant de continuer chez nos voisins allemands.
Temps magnifique sur Paris, beaucoup de monde dans le quartier de la Cité de la Musique.
Muriel une fois de plus est de la partie.
18 heures 30 les portes du Zénith s'ouvrent.
Nous nous installons sur les gradins face à la scène à hauteur de la régie.
Pour faire patienter l'assistance est diffusé sur un écran le film Axiom, réalisé en 2014.

En première partie qui débute dès 20 heures une formation bruxelloise BRNS, prononcer Brains qui pendant 30 minutes va nous servir un set énergique, délivrant un musique originale sortant des sentiers battus couplet/refrain.
Les titres joués : The Way Up, un inédit en disque, Here Dead He Lies,My Head is Into you,Interlude, Behind The Walls et Our Lights.
Ils recevront un bel accueil du public.



21 heures  les dernières notes de "I want you" des Beatles finissent de résonner lorsque le groupe en scène et c'est parti pour deux heures d'un spectacle étourdissant tant sur le plan sonore avec un son puissant,un peu trop fort à mon gôut,et un visuel extraordinaire.
Sur scène sept musiciens qui seront rejoints un peu plus tard par la chanteuse Holly Martin.
Et ça démarre fort avec "Feel It", morceau habituel d'ouverture avec Dave Pen au chant. Ce titre sera suivi de "Fuck U". Le guitariste chevelu, Pollard Berrier, assurera le chant sur "Dangervisit", sur l'écran s'affichent les inquiétants, Feel, Trust, Obey assenés durement.
Viendra ensuite "Finding It So Hard. Le lightshow s'emballe. Après l'enchainement de Crushed et Conflict, arrive sur scène Holly Martin très en voix sur "Violently". Elle assurera le chant sur "Black and Blue", "End of our Days", "Kid Corner" , "You make Me Feel".
Viendront ensuite "Bullets", un classique sur scène, "Distorted Angels" et "Baptism" suivi du très bel
enchaînement de "Ladder" and "Numb" qui concluront un spectacle de haute volée.
En rappel le superbe "Lights".
Emmené par ses deux leaders Danny Griffiths et Darius Keeler Archive dans le cadre de sa tournée "Restriction Tour" nous a enchantés par un très beau spectacle qui a fait la part belle à ses deux derniers albums.




La setlist :

The Beatles I Want You (She's so heavy) (enregistrement)

Feel It
Fuck U
Dangervisit

Finding So Hard

Crushed

Conflict

Violently

Black and Blue
End of Our Days

Kid Corner
You Make Me Feel

Bullets
Distorted Angels
Baptism
Ladders
Numb

Encore :

Lights
Axiom (Enregistrement)






lundi 19 octobre 2015

Melody Gardot



Melody Gardot guitar, piano, vocals
Shareef Clayton trumpet
Irwin Hall saxophone, clarinet, flute
Sylvester Uzoma Onyejiaka, baryton saxophone
Mitchell Long guitare, vocals
Devin Greenwood, keyboards
Edwin Livingstone, bass
Charles Staab, drums

jeudi 8 octobre 2015

The Vaccines à la Cigale

Deux invitations pour un concert de The Vaccines à la Cigale, cela ne refuse pas.
Donc ce mercredi 7, direction Pigalle, où je retrouvais mon fils. 
Apparemment le concert n'est pas sold-out puisque les balcons sont fermés. 
Le public s'entasse dans la fosse.
20 heures entrée en scène de la première partie avec le groupe Kid Wave basé à Londres mais dont les membres viennent de Suède, Australie et également Angleterre. 

Formé de deux femmes, Lea Emmery à la guitare et au chant et Serra Petale à la batterie et Harry Deacon à la basse et Mattias Bhatt à la deuxième guitare, ce groupe aux influences californiennes auteur à ce jour d'un E.P. Gloom et d'un L.P. Wonderlust, va pendant une demi-heure nous offrir une musique des plus agréables à écouter avec quelques excellentes compositions.  En ouverture un "Baby Tiger" très énergique, suivi du très bon "Honey". Suivent "Gloom, Best Friend, un peu ennuyeux, Young Blood, I'm Trying to Break Your Heart". "Sway" bon morceau tout en douceur et "All I Want" une très bonne composition nous enchantent. Pour terminer leur set deux titres "Walk on Fire" et "Wonderlust". 


Un set des plus agréable, le groupe n'a pas toutefois bénéficié du son qu'il méritait, comme souvent cela passe avec les groupes qui ouvrent. 




Il faudra une demi-heure pour permettre à la tête d'affiche de s'installer.
Les londoniens en tournée pour défendre leur nouvel opus "English Graffitti", album inégal à mon gôut", se présentent devant nous renforcés par un side-man (guitare et clavier) recruté à cette occasion.
La salle leur est acquise dès l'entrée sur scène de Justin Hayward-Young, leader du groupe.
Pendant 1 heure 20 , ils vont enchaîner les titres, la plupart courts, sur un rythme endiablé, parfois un peu cahotique.
Groupe un peu inclassable, au chanteur, paraissant être une chanteur de boys band. 
Tout au long de la prestation la fosse s'agitera au rythme des chansons. 

Justin Hayward-Young, Freddie Cowan à la guitare, Arni  Árnason à la basse et Pete Robertson à la
batterie, bien soutenu par un guitariste-clavier ont fait le show.

La setlist, dix-huit titres, plus trois titres en rappel dont un en acoustique par Justin Hayward Young seul sur scène.
Un bon concert, mais pas le type de musique que je préfère, mais l'assistance a  apprécié. Certains se sont toutefois demandé si c'était toujours du rock, pas sûr, il semblerait qu'un virage a été pris.



samedi 3 octobre 2015

Tom McRae au Trabendo

Ce samedi 3 octobre l'excellent Tom McRae était de passage à Paris dans le cadre d'une très courte tournée, accompagné de son groupe The Sanding Band.

Réputé pour ses prestations scéniques? je ne pouvais manquer l'anglais, auteur à ce jour de huit albums dont l'excellent dernier en date "Did I Sleep and Miss The Border".
Une nouvelle j’entraînais dans mes pérégrinations mon amie Muriel.
Le concert était programmé au Trabendo et le public fût au rendez-vous.

A 20 heures début de la première partie assurée par le songwriter texan Brian Wright, seul sur scène avec sa guitare, que nous retrouverons plus tard aux guitares électriques aux côtés de Tom McRae.
Durant 30 minutes il va nous gratifier d'une belle prestation alternant chansons lentes et rock, avec des compositions de très bonne tenue.
Il recevra une très bon accueil, mérité, de l'assistance.


Une vingtaine de minutes d'intermède et Tom McRae et le Standing Band composé de Olli Cunningham aux claviers, Oli Kraus au violoncelle, David Walsh à la batterie, Richard Hammond à la basse et aux guitares de Brian Wright, entrent en scène.
Au cours d'un show vraiment excellent, les musiciens interpréteront une grande partie du dernier opus. La qualité sonore était au rendez-vous, les musiciens aussi et Tom McRae comme à son habitude s'est donné à fond.
Le public a vraiment apprécié cette très belle prestation. 
Ce fût une très belle soirée musicale.
La setlist de la soirée : The Dogs Never Sleeps, We are the Mark, The High Life, End of the World News (Dose me up), Expecting the Rain, Christmas Eve 1943, A & B song, Walking 2 Hawaii, Let me grow old with you, Hoping against Hope, What a Way to Win a War, Silent Boulevard et en rappel Ghost of a Shark suivi de The Boy with the Bubblegun.



jeudi 16 juillet 2015

Curtis Harding au Festival Fnac Live

Ce mercredi 15 marquait le début du Festival Fnac sur le parvis de l'Hôtel de ville.
La programmation est comme à l'accoutumé éclectique.
En ce qui me concerne j'étais intéressé par le passage de Curtis Harding, auteur il y a quelques mois d'un excellent disque "Soul Power"
Ayant manqué son passage à la Flèche d'Or je décidais d'aller assister à sa nouvelle prestation parisienne accompagné une fois n'est pas coutume de mon épouse peu adepte de concert.
Le temps était de la partie très grand soleil et chaleur sur la capitale.
L'esplanade de l’hôtel de ville que nous atteignons vers 18 heures 30 est déjà bien rempli d'un public composé d'une population jeune et de touristes étrangers.
Sur scène un groupe d'électro pop venu de Belgique, Oscar and The Wolf, qui nous offre une excellente prestation et fait le show. Très belle voix du chanteur et leader Max Colombie, bonnes compositions qui laissent présager d'une carrière internationale pour cette excellente formation.

Ils recevront un bel accueil, juste un petit regret sur une sono pas très bien balancée sur les premiers titres interprétés.

Quelques minutes d'intermède et arrive sur scène Curtis Harding, accompagné d'une formation légèrement réduite, pas de clavier et de cuivres. Un batteur, un guitariste solo et un bassiste soutiendront Curtis qui assure la guitare rythmique.
Le set d'une durée de 50 minutes après une intro instrumentale nous permettra d'entendre une grande partie de son premier album dont les titres Next Time, Castaway, Drive My Car, Beautiful People, Heven's On The Other Side, Keep on Shining, ainsi qu'une reprise de Bill Withers "Ain't No Sunshine".
La prestation très professionnelle n'a malheureusement pas attiré l'attention et l'adhésion d'une grande partie du public, apparemment non concernée par ce genre musical. Dommage.
Cet artiste ne s'est pas trouvé selon moi au meilleur endroit de la programmation de cette soirée.
Une salle se prête mieux sans aucune doute à sa voix chaude. Les arrangements cuivres et claviers ont également manqué.

vendredi 3 juillet 2015

Matthew E. White et Andrew Bird enchantent le Festival Days Off

Depuis quelques années le festival Days Off qui se tient début juillet à la cité de la Musique nous propose une excellente programmation très éclectique.
Pour ne pas faillir à la règle nous était proposé ce jeudi deux juillet deux excellents artistes américains évoluant dans des genres différents Matthew E. White, originaire de Virginie et Andrew Bird venu de l'Illinois.
Cette soirée allait se dérouler la belle salle Philarmonie 2.
Une nouvelle fois ma voisine Mumu m'accompagnait, comme moi elle apprécie vraiment ces musiques venues de l'autre côté de l'Atlantique.
Nous prenons place dans la mezzanine face à la scène, un très bon emplacement pour profiter au mieux de ce concert.
Il est 20 heures 40 lorsque Matthew E. White et ses trois musiciens, Alan Parker à la guitare, Pinson Chanselle Jr à la batterie et Cameron Ralston entrent sur scène.
Pendant une heure ils vont nous gratifier d'une musique énergique, parfois sauvage, les titres studios étant revisités pour la scène sans arrangements de cuivre, de cordes et piano. Mais la voix elle est là même, toujours aussi suave.
Le set tient la route, les titres se suivent et passent sans encombre l'examen du "live".
Les musiciens qui l'entourent n'y sont bien sûr pas étrangers.
Les deux albums commis à ce jour par cet artiste sont d'excellentes factures et sur scène les musiciens prennent vraiment plaisir à jouer les titres piochés dans ces deux opus.

Nous avons pu entendre One of These Days, Big Love, Fruit Trees, White Light/White Heat, Feeling Good Is Good Enough, Rock & Roll Is Cold, Take Care My Baby, Holy Moly.










Après un entracte d'un petit quart d'heure, place à André Bird, homme orchestre venant de Chicago qui va nous offrir une très belle prestation, une musique d'une grande diversité empreinte de culture américaine, mélangeant, pop, rock, jazz, classique.

Il était attendu par le public dont la majeure partie était venue pour lui.

Accompagné d'un bassiste et d'un batteur, il va pendant une heure trente enchaîner des titres aux ambiances variés, passant de la guitare, au violon qu'il utilise parfois de façon peu conventionnelle pour en tirer des sonorités auxquelles nous sommes peu habituer. C'est également un formidable siffleur.

Sa prestation est vraiment des plus enthousiaste, quel talent.



La setlist de la soirée : Journey, Pulaski at Night, Lull, Tenuousness, Imitosis, Lusitania, Truth lies Low, Valleys, Give it Away, A Nervous Tic Motion of the Head to the Left, Dyin Beds, Three White Horses, Plasticities, Dance Caribe.

En rappel, quatre titres, My Sister's Tiny Hand, une reprise de Handsome Family, Tables and Chairs, The Giant of Illinois, une autre reprise de Handsome Family et pour cloturer son set Desperation Breeds.

Les lumières se rallument nous quitter la salle après une très belle soirée qui nous a enchanté. Nous retrouvons la chaleur des rues parisiennes.












samedi 27 juin 2015

Gary Brooker and Friends au New Morning


Pour fêter ses 50 ans de carrière et ses 70 ans Gary Brooker, chanteur éminent de Procol Harum après avoir été celui des Paramounts, se produisait au New Morning rue des Petites Ecuries à Paris.

Impossible pour moi de manquer ce rendez-vous, tant la musique de Procol Harum a accompagné ma vie au quotidien. 

J'ai eu la chance de pouvoir voir ce groupe magnifique dans toutes ses configurations de personnels, je n'ai jamais été déçu.

Une fois de plus j'étais accompagné de ma comparse de concerts Mumu.

En première partie un groupe français Nemo C Nemo, originellement Nemo dans les années 70, s'étant reformé il y a quelques années mais ayant du changer de nom Nemo ayant été utilisé entre temps par une autre formation française. Composé de François Bréant aux Claviers, Pascal Arroyo à la basse, Hector Drand à la guitare, tous les trois ayant accompagnés quelques années Lavilliers et de Kirt Rust à la batterie, ils ont pendant trois quarts d'heure produit un musique genre jazz fusion, progressive, de bonne qualité, mais qui ne correspond pas à mes goûts musicaux.






A 21 heures 50 c'est au tour de Gary Brooker d'entrer en scène. Il est à cette occasion accompagné de Geoff Whitehorn à la guitare, Matt Pegg à la basse, tous deux membres de Procol Harum, de Judy Blair virtuose de l'orgue Hammond, amie de Gary et Graham Broad à la batterie, au C.V. impressionnant, qui a notamment longtemps accompagné Roger Waters dans sa carrière solo.

Gary, toujours avec humour, s'adresse au public conquis d'avance, en disant quelques mots sur nos taxis parisiens, qu'il semble adorer.

Pour démarrer le set en beauté nous avons droit à "Let's work together" un morceau de Wilbert Harrison, repris par Canned Heat et Bryan Ferry. Ce titre sera suivant d'un morceau écrit par John Lee Hooker et James Bracken, "Baby Lee".
Pour continuer dans un genre qu'adore depuis toujours Gary Brooker, vient "Let's the good time roll" de Louis Jordan, maintes fois reprise;
Avec Sunshine, c'est la texane Judith Blair, sur un de ses compositions qui se met au chant. Belle voix, puissante mais gardant une agréable douceur.
Vient ensuite un titre émanant de la carrière solo de Gary, Lead Me to The Water zt son rythme chaloupé et qui va introduire la première prise dans le répertoire de Procol Harum, l'incontournable "Conquistador"
Geoff Whitehorn prend la parole pour rendre un hommage à B.B. King et nous interpréter "The Thril is gone".

Retour aux racines, avec "can't judge a book by the cover" de Willie Dixon, suivie de ""Will You Still Love Me Tomorrow", de gerry Goffin et Carole King, enregistré à l'origine par les Shirelles et repris maintes fois.
Un nouveau titre tiré de "Lead me to the water", Another Way.
Ce titre sera suivi d'une composition sublime de Procol Harum, une des plus belles chansons jamais écrites "A Salty Dog" et la  voix est toujours là prenante, magnifique, magique.
S'il un groupe qui vraiment n'a pas eu la reconnaissance qu'il aurait du avoir c'est bien Procol Harum, seuls sont qui ont su regarder derrière "A whiter shade of pale" sont entrés dans la musique de Procol Harum.
Quelques mesures de "Worried Life Blues" de Big Maceo suivies de "I got a woman", de Ray Charles.
Pour rester dans l'ambiance suivront "Old Black Joe" un très vieux titre de Stephen Foster, "Blueberry Hill" popularisé par Fats Domino .
Retour à l'album "Lead me to the water" avec "Hang on Rose, suite à laquelle résonneront les premiers notes du mythique "A whiter shade of pale" qui clôturera cette magnifique prestation de Gary et ses amis.
Le public ravi marquera par ses applaudissements chaleureux sa reconnaissance à ce moment de bonheur que nous ont apporté ces musiciens sincères qui reviendront sur scène pour interpréter en rappel "Shake, rattle and roll" de Jesse Stone popularisé par Bill Haley et ses Comets, le début du rock'n'roll.

La setlist :

Let’s work together
Baby Lee
Let the Good Times Roll
Sunshine
Lead Me to the Water
Conquistador
The Thrill is Gone (sung by Geoff Whitehorn)
Can’t Judge a Book
Will You Still Love me Tomorrow
Another Way
A Salty Dog
(Start of Worried Life Blues)
I Got a Woman
Old Black Joe
Blueberry Hill
Hang on Rose
A Whiter Shade of Pale

Shake Rattle and Roll