jeudi 10 juillet 2014

EELS - SALLE PLEYEL - DAYS OFF

Dans le cadre du festival Days Off, la salle Pleyel, habituellement réservée à la musique classique, cela est une époque semble-t-il révolue, accueillait Eels, ou plus exactement Mark Olivier Everett et ses accompagnateurs, ce dernier étant Eels à lui seul. Sa musique ne peut vous laisser insensible, tout particulièrement son dernier album, très personnel "The Cautionary Tales of Mark Oliver Everett".
Sur place je retrouvais Jacques et son épouse, tous deux amateurs de bonnes musiques.
Pour profiter de ce spectacle je m'installais à ma place idéalement située au quatrième rang de l'orchestre plein centre de la scène.

A 20 heures 10, les lumières s'éteignaient pour l'arrivée du groupe "Le Prince Milaou" qui pendant une quarantaine de minutes allait nous charmer avec son excellente musique.
Je ne connaissais pas cette formation française emmenée par sa chanteuse Maud-Élisa Mandeau, également à la guitare électrique. Quatre albums à son actif dont le dernier en date s'intitule "Where is The Queen". 
Sur scène elle est accompagnée de Norbert Labrousse à la batterie, François-Pierre Fol au violoncelle, aux claviers et à la basse et Pierre Louis François à la guitare, aux claviers et à la basse.

Au cours de leur très bon set ils vont défendre leur dernier album en en interprétant sept titres. 
La set list a été la suivante : "Beloved Knife, Turn me off (tiré de leur 3ème album "Fill The Blank), Bro, Hulrik, JFK, ,No Compassion Available (2ème album "Safety First"), Suddenly, Happy Song For Empty People et pour terminer Alaska".

Le public leur réservera un très bel accueil mérité, je vous invite d'ailleurs à écouter leur très bon dernier cd.



Quelques minutes d'entracte pour enlever le matériel.
Les lumières s'éteignaient à nouveau et Eels arrivait sur scène.
Mark Olivier Everett et ses accompagnateurs tous en costume, gris, barbe pour tous.
Ils étaient accueilis par la clameur de l'assistance
Mark Olivier s'installait au piano dont sortaient les premières notes de l'instrumental " Where' I'M At", titre d’ouverture de son dernier opus.
Les titres allaient ensuite se dérouler sans temps mort chacun accueilis par les bravos de l'assistance.
Comme il le disait à plusieurs reprises ce n'est pas du rock, mais de la Bummer Music (musique de la déception), le public n'etait d'ailleurs pas le public des concerts de rock, mais plutôt un public "bourgeois, intello". Les instruments utilisés sortaient également de l'ordinaire (xylophone, glockenspiel, mélodica et percussions classiques).
Second titre "When You Wish Upon a Star" un titre de de 1940 écrit par Leigh Harline pour la bande originale du dessin animé de Disney "Pinocchio", surprenant ! mais peut-être pas tant que cela.
Les titres suivants ont été "Parallels, Mansions of Los Feliz, My Timing is Off, A Line In The Dirt; Where I'm From", la mélancolie  etant toujours présente.
Les musiciens sont tous d'excellents instrumentistes. Seul le batteur Butch Norton est un accompagnateur habituel.
Mark Olivier regagnait le grand piano pour nous interpréter "It's a Motherfucker", un des grands moments de ce concert.
Les titres suivants qui balayaient une grande partie de sa carrières: "Lockdown Hurricane, A Daisy Through Concrete, Grace Kelly Bblues, un rock année 50, Fresh Felling, I Like Birds, My Beloved Monster, Gentlemen's Choice, Mistakes of My Youth, et Where I'm Going, qui sera le morceau clôturant le set sous les vivas.

Bien sûr Mark et ses musiciens sont revenus pour trois titres, "I Like The Way This is Going, Blinking Lights (For me) et Last Stop : This Town.
La salle sera debout durant tout ce rappel.

Mark Olivier Everett est descendu de scène, a fait le tour de l'assistance, étreignant le public au cours de ce périple, une besoin  d'affection certainement.

Il y eut un deuxième encore, car Mark Olivier Everett, aime la France, aime Paris il le clamera et a vraiment apprécié de se produire dans cette superbe salle, vraiment faite pour sa musique confidentielle.
Nous avons entendu une de ses compositions "That Look You Give That Guy" tirée de l'album de 2009 Hombre Lobo et deux reprises l'une d'Elvis, le célèbre "Cant' Help Falling in Love With You et une de Nilsson " Turn On Your Radio".

Quel beau concert ce fut, quelle belle soirée de musique. On en redemande.






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