samedi 9 mars 2013

Steven Wilson

Vendredi 8 mars 2013, Paris est sous un ciel changeant pour accueillir Steven Wilson (Porcupine Tree, No-Man, Bass Communion, Storm Corrosion, Blackfield) qui se produit aujourd’hui sous propre nom .
Pour ne pas changer une équipe qui gagne, je suis accompagné de Muriel, grande spécialiste de musique rock. 17 heures, la file d'attente commence à se former devant le Trianon, boulevard Rochechouart.
19 heures ouverture des portes.
Nous faisons un petit détour par le stand merchandising. Mumu, en profite pour acquérir un très beau T-Shirt noir conçu pour la tournée de promotion du nouvel opus de Steven "The Raven That Refused To Sing and others stories" J'opte en ce qui me concerne pour le cd, troisième création  "solo" de l'artiste.
La salle se remplit rapidement, le concert n'est toutefois pas sold-out, ce qui est un peu étonnant, vu l'envergure de ce musicien, mais en France il en va ainsi.
19 heures 30 la salle est plongée progressivement dans la pénombre, pour permettre de créer une ambiance tant visuelle que musicale qui va nous amener dans l'univers de ce talentueux compositeur, musicien multi-instrumentiste de tout premier plan.
20 heures précise, les musiciens gagnent un à un leurs instruments, Steven Wilson arrivant le dernier, silhouette reconnaissable entre mille et c'est parti pour 2 heures 20 d'un concert époustouflant, d'un très haut niveau technique, mais qui n'oublie pas de nous prendre littéralement au corps. Le public de connaisseurs sera conquis et aura du mal à quitter la salle à la fin du spectacle, espérant un retour des musiciens qui ne viendra pas.
Les morceaux qui seront interprétés au cours de la soirée, dont l'intégralité du dernier opus, sont longs, pour certains jusqu'à un quart d'heure. Steven passe de la guitare aux claviers, soutenu pour interpréter sa musique d'un groupe extraordinaire composé du fantastique guitariste, Guthrie Govan ( The Aristocrats, Asia (2001–2006), GPS, The Young Punx, The Fellowship,, Erotic Cakes), du bassiste Nick Beggs, accompagnateur d'un grand nombre d'artistes, de Marco Minnemann à la batterie, d'Adam Holzman aux claviers dont les prestations avec d'autres artistes sont très nombreuses notamment Miles Davis, et du flutiste Theo Travis aux innombrables collaborations.


Le concert débutera par trois titres du dernier disque," Luminol" suivi de "Drive Home" et de "Pin Drop".
A la fin de ce morceau Steven Wilson précisera qu’au cours de la soirée beaucoup de longs morceaux seront interprétés et qu'il va donc inclure dans le show quelques titres courts, percutants des albums précédents. Nous aurons donc droit à "Postcard" de l'album "Grace For Drowning" aux très belles harmonies vocales.
Retour au dernier album avec "Holy Drinker", un grand morceau en live.
A l'issue de ce titre un rideau transparent tombera devant la scène sur lequel sera projeté un petit film représentant les yeux d'un vieil homme, puis diverses montres, projection agrémentée de divers bruitages qui dureront quelques minutes à la fin desquelles Steven commencera a égrener sur une guitare acoustique les premières notes de "The Watchmaker" toujours tiré du dernier opus, lors duquel Theo Travis délivrera un superbe solo de flûte.

A la fin du titre Steven dira que cette chanson parlait d'un dingue total, (The Watchmaker) qui avait tué et enterré sa femme de 50 ans sous le plancher de sa maison et que la chanson suivante parle d'un type aussi fou "The Collector" (le collectionneur). 
Index, tiré de "Grace For Drowning" sera donc le prochain titre interprété, gagnant en puissance dans son interprétation publique.
Tirée du même album viendra ensuite une très belle ballade "Deform to form a Star".
Viennent ensuite "No Part of Me" de "Grace for Drowning", Significant Other" et "Harmony Korine" tirées de "Insurgentes"

Steven demandera à l'assistance si la France a comme l'Angleterre et les U.SA. des serial killers célébres. Il précisera qu'il a écrit plusieurs chansons sur ce sujet. Il annoncera que la prochaine chanson parle d'un serial killer américain Denis Rader, et s'intitule "This is Raider II". Ce titre sera grandiose, après un départ lent, soudainement c'est l'explosion, le public exulte.

Le groupe entame ensuite "The Raven That Refused to Sing" qui sera le dernier titre du show et en donne une très belle version. Le groupe quitte la scène sous les applaudissements.

Il reviendra quelques minutes plus tard. Steven Wilson dira qu'il ne sait pas trop quelle chanson jouer en "encore" car il n'a jamais eu de "hit" Il dira que certains d'entre nous doivent s'avoir qu'il a un autre groupe appelé "Porcupine Tree" qui n'est pas aussi bon que celui-ci (plaisanterie bien sûr). Il va donc nous jouer une très vieille chanson composée lorsqu'il était adolescent, un des premiers titres de Porcupine Tree. Après avoir demandé à Adam Holzman de faire son Jon Lord, nous aurons droit à "Radioactive Toy".

Steven présentera ensuite chaque musicien dont le nom s'inscrira sur l'écran situé en fond de scène que le groupe quittera sous les ovations qui dureront plus de dix minutes.
Nous avons eu ce vendredi la chance d'assister à un fabuleux spectacle que nous ne sommes pas près d'oublier.




"Index"



"The Raven That Refused To Sing"

Setlist :

1. Luminol
2. Drive Home
3. Pin Drop
4. Postcard
5. The Holy Drinker
6. The Watchmaker
7. Index
8. Deform to Form a Star
9. No Part of Me
10. Significant Other
11 Harmony Korine
12. Raider II
13. The Raven that Refused to Sing
14 (encore). Radioactive Toy


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