jeudi 28 mars 2013

Mumford & Sons - Le Trianon en délire



Mardi 26 mars Mumford & Sons, groupe britannique connaissant un succès planétaire est de passage à Paris. Les places se sont arrachées à une telle vitesse que j'ai été surpris et n'ai pu en obtenir une qu'au terme d'un vrai parcours du combattant. Depuis des semaines je regardais les annonces sur les sites de revente mais les prix atteignaient des sommets astronomiques. Pour une mise en vente initiale à 27 euros 50 il fallait débourser 150 euros, car bien entendu notre pays est malheureusement rempli de gens peu scrupuleux dont le profit est le seul but. A quand d'ailleurs une vente limitée du nombre de places.


Il y a cinq jours je regardais le site du groupe lorsque je découvre l'annonce déposée par une jeune femme originaire de Belgique proposant au prix d'achat 4 places. Vous pensez bien que j'ai immédiatement saisi l'occasion. Je remercie donc chaleureusement Gwenny H. 

Seul cette fois, ma meilleure amie Muriel qui adore ce groupe, n'ayant pu malheureusement se libérer, retenue pour raisons professionnelles, je me rends donc au Trianon, bd Rochechouart à Paris et me joins à la file d'attente vers 17 heures 30. Beaucoup d'anglo saxons sont déjà présents. Le public dans l'ensemble est assez jeune et se compose de  beaucoup de jeunes filles.

18 heures 45 c'est l'ouverture des portes, je trouve une place au 6ème  rang, face à la scène.

19 heures 30 les lumières s'éteignent et rentre sur scène un premier groupe que je ne connaissais pas et que je vais trouver excellent, une formation canadienne répondant au nom de Half Moon Run. Ce trio composé de Devon Portielje (vocaux, guitare, percussions), Connor Molander (vocaux, guitare et claviers) et Dylan Phillips (vocaux, batterie, claviers) interpréte une musique folk-rock aux arrangements riches et aux belles envolées vocales Beaucoup d'énergie et des titres forts. Leur set sera d'une trentaine de minutes. Très belle prestation.  A suivre.



Half Moon Run - Full Circle (Official Video)

Rapidement le matériel du groupe est enlevé pour laisser la place à une deuxième formation "Mystery Jet", un groupe britannique de rrock indépendant originaire de la région de Londres composé de Blaine Harrison (chant, clavier, percusssion, guitare), William Rees guitare, chant, percusssions et claviers), Kapil Trivedi (batterie), Keiran Morris (clavier) et Pete Cochrane (basse). A leur actif 5 albums dont le dernier en date Radlands.

Leur prestation d'une trentaine de minutes  sera de bonne qualité mais ne retiendra que partiellement l'attention d'un public attendant Mumford. Comme souvent malheureusement les premières parties interessent trop peu l'assisntance et c'est bien dommage, déjà par respect des musiciens.



Mystery Jets- 'Radlands' (Live at Abney Park Cemetery) interprétée hier soir



21 heures arrivent enfin sur scène Mumford & Sons. Ce groupe de folk rock formé à Londres en décembre 2007 est constitué de Marcus Mumford (chant, guitare, percussions), Marshall « Country » Winston (chant, banjo et dobro), Ben Lovett (chant, clavier), et Ted Dwane (chant, contrebasse). Il sera renforcé occasionnellement au cours de la soirée par un violoniste et une section de trois cuivres. Le groupe se produit ce soir dans le cadre de sa tournée européenne entièrement sold-out, faisant suite à la sortie de leur second opus le très bon "Babel"(triple disque de platine au Royaume-Uni, double disque de platine aux Etats-Unis), 

Leur arrivée déclenche immédiatement un clameur immense digne d'un groupe de hard rock, cet accueil est des plus surprenant, j'ai rarement vu une telle ovation pour un groupe jouant ce type de musique.

Les titres vont s’enchaîner sans temps mort devant un public conquis, en délire. Tout le monde saute, le plancher vibre et plie. Impressionnant. Premier titre Babel repris en choeur par le public comme le seront tous les autres. Viendront ensuite Little Lion Man, Whispers in the Dark , White Blank Page et Holland Road . Winston Marshall s'avance alors sur le devant de la scène et demande en français au public d'observer un moment de silence. Nous avons droit à une superbe version a capella de Timshel qui sera acclamée par une assistance enthousiasmée.
Les titres vont ensuite s’enchaîner, l'ambiance ne baissera jamais. Viendront : The Cave, Love Of The Light, Thistle & Weeds.
Marcus interroge la salle pour savoir s'il y a beaucoup de français.
Oui il y en a, une bonne moitié de l'assistance et cela fait plaisir de savoir que les français sont capables de ne pas être sectaires et enfermés dans notre exception culturelle si chère à certains de nos dirigeants.
Le tempo se ralentit avec Ghosts That We Knew et  Awake My Soul avant de retrouver un rythme plus énergique sur  Roll Away qui sera suivi du très bon Dust Bowl Dance, dernier morceau du set.

Ben Lovett regrette que le groupe ne soit pas venu plus souvent à Paris tant l'accueil qui leur est réservé ce soir  a été incroyable.

Le groupe quitte la scène et reviendra quelques instants plus tard pour un rappel au cours duquel seront interprétés deux titres dont le très beau Where Are You Now ? qui conclut l'album Babel et I Will Wait qui concluera le concert.


Mumford & Sons - The ghosts that we knew - Trianon le 26/03/13





Mumford & Sons - Holland Road - Paris Le Trianon



Nous avons pu assister ce soir à un très bon concert avec une ambiance fantastique qui pour moi a dépassé l'entendement car je ne pensais pas que cet excellent groupe pouvait entraîner un tel engouement. Cela est réjouissant. 




dimanche 24 mars 2013

The Pretty Things - Saint-Germain en Laye (78100)


Hier vendredi 22 mars les locaux de l'association la Clé, rue de Mareil à Saint-Germain en Laye, accueillaient un groupe mythique britannique The Pretty Things. Cette salle de concerts étant située à proximité de mon domicile je ne pouvais manquer cet évènement, un peu surprenant dans cette ville bourgeoise qu'on imaginait pas accueillir les Pretty Things, véritables "bad boys" du rock. Une nouvelle fois Muriel , bien que ne connaissant pas ce groupe, avait accepter de m'accompagner, le l'en remercie.encore.

A vingt heures quinze les portes de la salle nous étaient ouvertes. L'assistance, mais il ne faut pas s'en étonner, fut des plus réduites, un maximum de 120 personnes. Mais qui connait les Pretty Things de nos jours et pourtant ce groupe fondé en 1962 par Dick Taylor aurait pu être un sérieux rival des Stones, dont Dick fut le bassiste avant de céder sa place à Bill Wyman et partir créer les sulfureux Pretty Things dont il reste l'un des deux membres originels avec Phil May le chanteur.

Tirant leur nom d'un titre de Bo Diddley, ils feront partie de cette vague du British Blues Boom avant de virer vers un rock psychélique. Ils seront les créateurs du premier opéra rock S. F. Sorrow. Leur carrière sera des plus chaotique mais 50 ans après ils sont toujours là, emmenés par Phil May, le chanteur fidèle au groupe depuis ses débuts. Au fil des années le groupe malgré de nombreux changements de personnel produira des albums de très bonnes factures.

A 21 heures, arrivée sur scène d'un groupe français originaire du jura Catfish composé d'Amandine Guinchard au chant,aux percussions et à la basse et de Damien Félix excellent guitariste contribuant également aux percussions. Dès le premier riff de guitare acoustique pour démarrer on est dans le sud des Etats-Unis. C'est simple et d'une redoutable efficacité. Ils nous interpréterons sept morceaux de bonne facture. A leur actif un E.P. Leur prestation réjouissante a été appréciée unanimement, et a entraîné un rappel. A découvrir, en leur souhaitant une belle carrière mais si malheureusement le public pour ce type de musique n'est pas des plus nombreux sur notre territoire pas très rock.

"Catfish"

A 22 heures voici enfin venir nos tant attendu "The Pretty Things, costumes noirs, cravate, chemises blanches. Et c'est parti pour un show qui va durer une heure quarante, qui seront d'une grande intensité, car les deux membres originels du groupe Phil et Dick, soutenus par trois plus jeunes et leur manager ont une pêche d'enfer. Aucun temps mort, une vingtaine de morceaux seront interprétés au cours de la soirée avec toujours la même hargne qui a fait la légende des Pretty Things, ici on ne triche pas, c'est du rock sauvage.
Nous avons eu droit,  Don't Bring Me down - Get the Pictures - Mona , hommage à Bo Diddley - The Beat Goes On - Big City - Office Love - Come See Me - Midnight To Six Man - SF Sorrow is Born - Defecting Grey - L.S.D. - Au milieu du set un intermède acoustique blues au cours duquel Dick Taylor et Phil may, seuls sur scène interpréterons trois titres, I Can't Be Satisfied (Muddy Waters) Come In My Kitchen (Robert Johnson) et Little Red Rooster (Howlin' Wolf).
Jack Greenwood nous gratifiera également d'un excellent solo de batterie.
 Rosalyn en rappel concluera ce très bon concert devant une salle malheureusement pas très garnie mais dont le public sera donner le change au groupe.
Phil May au chant, malgré les années et son vécu est toujours à la hauteur de même que Dick Taylor à la guitare. Frank Holland assurera une très bonne rythmique ponctuée d'excellentes interventions en solo,Georges Perez et Jack Greenwood constituant une solide section rythmique.


The Pretty Things "Defecting Grey" 2012


samedi 9 mars 2013

Steven Wilson

Vendredi 8 mars 2013, Paris est sous un ciel changeant pour accueillir Steven Wilson (Porcupine Tree, No-Man, Bass Communion, Storm Corrosion, Blackfield) qui se produit aujourd’hui sous propre nom .
Pour ne pas changer une équipe qui gagne, je suis accompagné de Muriel, grande spécialiste de musique rock. 17 heures, la file d'attente commence à se former devant le Trianon, boulevard Rochechouart.
19 heures ouverture des portes.
Nous faisons un petit détour par le stand merchandising. Mumu, en profite pour acquérir un très beau T-Shirt noir conçu pour la tournée de promotion du nouvel opus de Steven "The Raven That Refused To Sing and others stories" J'opte en ce qui me concerne pour le cd, troisième création  "solo" de l'artiste.
La salle se remplit rapidement, le concert n'est toutefois pas sold-out, ce qui est un peu étonnant, vu l'envergure de ce musicien, mais en France il en va ainsi.
19 heures 30 la salle est plongée progressivement dans la pénombre, pour permettre de créer une ambiance tant visuelle que musicale qui va nous amener dans l'univers de ce talentueux compositeur, musicien multi-instrumentiste de tout premier plan.
20 heures précise, les musiciens gagnent un à un leurs instruments, Steven Wilson arrivant le dernier, silhouette reconnaissable entre mille et c'est parti pour 2 heures 20 d'un concert époustouflant, d'un très haut niveau technique, mais qui n'oublie pas de nous prendre littéralement au corps. Le public de connaisseurs sera conquis et aura du mal à quitter la salle à la fin du spectacle, espérant un retour des musiciens qui ne viendra pas.
Les morceaux qui seront interprétés au cours de la soirée, dont l'intégralité du dernier opus, sont longs, pour certains jusqu'à un quart d'heure. Steven passe de la guitare aux claviers, soutenu pour interpréter sa musique d'un groupe extraordinaire composé du fantastique guitariste, Guthrie Govan ( The Aristocrats, Asia (2001–2006), GPS, The Young Punx, The Fellowship,, Erotic Cakes), du bassiste Nick Beggs, accompagnateur d'un grand nombre d'artistes, de Marco Minnemann à la batterie, d'Adam Holzman aux claviers dont les prestations avec d'autres artistes sont très nombreuses notamment Miles Davis, et du flutiste Theo Travis aux innombrables collaborations.


Le concert débutera par trois titres du dernier disque," Luminol" suivi de "Drive Home" et de "Pin Drop".
A la fin de ce morceau Steven Wilson précisera qu’au cours de la soirée beaucoup de longs morceaux seront interprétés et qu'il va donc inclure dans le show quelques titres courts, percutants des albums précédents. Nous aurons donc droit à "Postcard" de l'album "Grace For Drowning" aux très belles harmonies vocales.
Retour au dernier album avec "Holy Drinker", un grand morceau en live.
A l'issue de ce titre un rideau transparent tombera devant la scène sur lequel sera projeté un petit film représentant les yeux d'un vieil homme, puis diverses montres, projection agrémentée de divers bruitages qui dureront quelques minutes à la fin desquelles Steven commencera a égrener sur une guitare acoustique les premières notes de "The Watchmaker" toujours tiré du dernier opus, lors duquel Theo Travis délivrera un superbe solo de flûte.

A la fin du titre Steven dira que cette chanson parlait d'un dingue total, (The Watchmaker) qui avait tué et enterré sa femme de 50 ans sous le plancher de sa maison et que la chanson suivante parle d'un type aussi fou "The Collector" (le collectionneur). 
Index, tiré de "Grace For Drowning" sera donc le prochain titre interprété, gagnant en puissance dans son interprétation publique.
Tirée du même album viendra ensuite une très belle ballade "Deform to form a Star".
Viennent ensuite "No Part of Me" de "Grace for Drowning", Significant Other" et "Harmony Korine" tirées de "Insurgentes"

Steven demandera à l'assistance si la France a comme l'Angleterre et les U.SA. des serial killers célébres. Il précisera qu'il a écrit plusieurs chansons sur ce sujet. Il annoncera que la prochaine chanson parle d'un serial killer américain Denis Rader, et s'intitule "This is Raider II". Ce titre sera grandiose, après un départ lent, soudainement c'est l'explosion, le public exulte.

Le groupe entame ensuite "The Raven That Refused to Sing" qui sera le dernier titre du show et en donne une très belle version. Le groupe quitte la scène sous les applaudissements.

Il reviendra quelques minutes plus tard. Steven Wilson dira qu'il ne sait pas trop quelle chanson jouer en "encore" car il n'a jamais eu de "hit" Il dira que certains d'entre nous doivent s'avoir qu'il a un autre groupe appelé "Porcupine Tree" qui n'est pas aussi bon que celui-ci (plaisanterie bien sûr). Il va donc nous jouer une très vieille chanson composée lorsqu'il était adolescent, un des premiers titres de Porcupine Tree. Après avoir demandé à Adam Holzman de faire son Jon Lord, nous aurons droit à "Radioactive Toy".

Steven présentera ensuite chaque musicien dont le nom s'inscrira sur l'écran situé en fond de scène que le groupe quittera sous les ovations qui dureront plus de dix minutes.
Nous avons eu ce vendredi la chance d'assister à un fabuleux spectacle que nous ne sommes pas près d'oublier.




"Index"



"The Raven That Refused To Sing"

Setlist :

1. Luminol
2. Drive Home
3. Pin Drop
4. Postcard
5. The Holy Drinker
6. The Watchmaker
7. Index
8. Deform to Form a Star
9. No Part of Me
10. Significant Other
11 Harmony Korine
12. Raider II
13. The Raven that Refused to Sing
14 (encore). Radioactive Toy


jeudi 7 mars 2013

Rest In Peace Alvin



C'est avec tristesse que nous apprenons aujourd'hui la mort d'Alvin Lee, ce grand guitariste de blues rock, né à Nottingham, en 1944 décédé hier en Espagne des suites d'une opération chirurgicale apparemment bénigne.
Il commence sa carrière de guitariste et de chanteur en 1962 dans les clubs d'Hambourg en Allemagne au sein du groupe The Jaybirds. La formation prendra par la suite le nom de "Ten Years After".
Après un passage mémorable au festival de Woodstock en 1969 avec un "I'm Going Home "d'anthologie, Alvin Lee devient un guitar hero, le guitariste le plus rapide. Les succès vont s'enchainer "Hear Me Calling", "I'd Love To Change The World","Love Like A Man". 
Alvin Lee quitte le groupe en 1973 pour se lancer dans une prolifique carrière solo marquée par l'album On The Road To Freedom la même année. A son actif une bonne trentaine d'albums.
Sa dernière production "Still On The Road To Freedom", est sortie en 2012. C'est un excellent album que je vous conseille tout particulièrement dans lequel vous pourrez apprécier son jeu de guitare d'une très grande fluidité, toujours inspiré.
Il devait se produire dimanche 7 avril 2013 à l'Olympia, boulevard des Capucines en compagnie du vénérable Johnny Winter.

C'est un très grand du rock qui vient de disparaître. Un homme discret.



samedi 2 mars 2013

Soirée Blues au Trabendo - Paris 19ème




Jeudi 28 février 2013 se déroulait à Paris dans la très belle salle du Trabendo, située sur le site de la cité de la Musique dans le quartier de la Villette, le deuxième concert parisien du Robert Cray Band. Ce concert survenait après celui sold-out donné la veille au New Morning.



Six cents personnes environ étaient présentes pour cette prestation à laquelle j'ai eu la chance d'assister avec ma comparse de soirées musicales Mumu.



En hors d'oeuvre nous avons eu droit à un set du guitariste songwriter nigerian KuKu qui nous a délivré pendant une demi-heure un blues acoustique africain de bonne facture, chanté avec feeling que je vous invite à découvrir dans l'extrait vidéo qui suit :



Kuku au Trabendo


21 heures précise, le Robert Cray Band investit la scène et démarre avec "I shiver" extrait de l'album "Shame+ A Sin" de 1993. Le frisson s'est nous qui allons le ressentir, le ton de la soirée est donné, de l'excellent blues électrique. Suivra "Two Steps From The End" de l'album "Twenty" sorti en 2005. Le troisième titre interprété sera "Rigt Next Door" de l'album "Strong Persuader" de 1992.

Nous somme pris par cette musique sans esbrouffe avec un chanteur à la superbe voix. Ici pas de pédale multi-effets. Robert Cray utilise simplement deux guitares Fender Stratocaster, qu'il alterne à chaque titre, reliées à un ampli Fender et deux amplificateurs Matchless. Il fait usage à chaque morceau d'un nouveau médiator ; il faut dire que l'attaque des cordes est franche et solide ; un bris de corde se produira d'ailleurs sur le cinquième morceau et le changement de guitare se fera sans que cela nuise le moins du monde à l'interprétation de ce titre. Quel professionnalisme.

Le show se poursuit avec un titre beaucoup plus ancien de 1988 "Don't You Even Care?" tiré de "Don't Be Afraid of the Dark"; On passe ensuite à "Bad Influence" tiré de l'album épononyme de 1983, deuxième album de Robert Cray. Ensuite viendra un second titre de l'album "Twenty", "Poor Johnny". Le public apprécie le show, le blues est là.

Après cette série de morceaux anciens, le groupe attaque l'excellent "Won't Be Coming Home" qui ouvre le dernier opus de l'artiste "Nothin' but Love". Suivra toujours tiré de cet album "Fix This".

"Chicken In The Kitchen" de "This Time" paru en 2009 dans une très belle version ravira l'assistance. Retour au dernier album awec "Worry". Nouveau saut dans le passé, 1999 avec le titre "One in the Middle" extrait de "Sweet Potato Pie". "Sadder Days" du dernier disque et "Smoking Gun" de "Strong Persuader" (1986) seront les deux derniers titres du set avant le rappel où seront joués le superbe "Memo" du dernier album et "Time makes Two" de l'abum de 2003 "Time Will Tell"

Le public quitte la salle conquit par cette excellente prestation très équilibrée, entre morceaux récents et anciens.

Merci au Robert Cray Band, avec au chant et aux guitares, le fantastique Robert Cray, aux claviers Jim Pugh, à la basse le fidèle Richard Cousins. 




Robert Cray Band "Won't Be Coming Home"




"Sadder Days"